Julien Epaillard : « Dubaï du Cèdre a assez prouvé sa valeur en Coupe des nations »
À Riyad le week-end dernier, Julien Epaillard a terminé deuxième de la finale Coupe du monde avec Dubaï du Cèdre. Le Français, actuellement n°5 mondial et plus confiant que jamais, revient sur cette performance aux côtés de la jument qui devrait l’accompagner aux Jeux olympiques de Paris 2024 l’été prochain.
Félicitations pour votre deuxième place en finale Coupe du monde à Riyad avec Dubaï du Cèdre, qui semble faire preuve d’une régularité exemplaire…
Oui, disons que depuis le championnat d’Europe de l’année dernière, elle a pris énormément de métier. Après quoi, elle a fait un super concours à Barcelone (pour la finale Coupe des nations début octobre, ndlr), avant de gagner le Super Grand Prix du Global Champions Tour de Prague, de faire encore un très bon concours à Genève. En début d’année 2024, elle a gagné à nouveau un Grand Prix, en Coupe du monde à Amsterdam.
Outre l’objectif purement sportif, qu’est-ce qui vous a incité à participer à la finale avec Dubaï ?
J’avais envie de me remettre dans une situation de championnat, avec une préparation. On essaie vraiment de l’amener à 100% de sa forme le jour J, cette échéance fait un peu office de répétition avant les Jeux olympiques de Paris 2024 pour savoir si on est dans le vrai ou non. Je pense que là, on la connait encore un peu mieux. Elle a vraiment eu un super comportement tout le week-end. Je sais que si la jument est vraiment physiquement super en forme, au niveau de sa condition, le jour J, quand j’ai besoin de luii demander quelque chose,je peux vraiment compter sur elle. Elle est très fiable. C’était vraiment l’objectif. Je suis vraiment satisfait de la semaine qu’elle a faite.
« Le jour où j’ai besoin de Dubaï, elle récite sa partition »
Côté gestion de la fatigue, comment était-elle ?
Elle est devenue de plus en plus disponible, comme aux championnats d’Europe. Dubaï a énormément d’énergie. Ce qui était le plus dur avec elle, c’est qu’elle utilisait parfois son énergie contre moi et pas avec moi. À Riyad, plus les jours passaient et plus elle se relâchait. À la finale de samedi, elle était 100% disponible. Ça me permet d’être plus précis, de lui demander des choses plus facilement. On sait qu’elle tient la distance quand elle est vraiment en condition, je n’ai pas besoin de lui demander des efforts tous les week-ends. Je peux préparer un championnat juste en la gardant en condition, en lui faisant répéter ses gammes. Le jour où j’en ai besoin, elle récite sa partition. Ça a été le bilan de cette finale et c’est très positif. C’est rassurant de savoir qu’elle a énormément d’énergie pour tenir la distance sur un championnat.