Pony-games, Anthony Rouquette : « Chaque équipe de France se transforme en supporter lorsque les autres équipes jouent »
Ce week-end, l’équipe de France Open de pony-games a remporté l’or européen à Millstreet en Irlande. Elle était composée de Jules Duverger/Domino Rose Des Vents, Paul Barreau/Cabeuy de Balizac, Anthony Rouquette/ Enzo du Roucadou, Julien Brun Cosme Gazot/Baghera des Sources et Océane Deambrosis Larcher/Matic Rooster. Avant que le collectif ne reprenne le ferry en direction des championnats du monde en Belgique la semaine prochaine, nous nous sommes entretenus avec Anthony Rouquette, membre de l’équipe de France Open de pony-games.
Comment l’équipe de France aborde-t-elle le championnat du monde à venir ? Quel est le programme jusqu’au départ ?
Le premier objectif est rempli, donc là maintenant on se repose, on s’occupe bien des chevaux. Et puis on arrive plus prêts que jamais. Là on a trouvé un super site. Les chevaux sont en paddock, dans l’herbe, donc ça c’est bien. Ça permet aussi de les faire marcher avant de reprendre le ferry. Jusqu’ici on les a laissés un peu au repos, on les a marché. Et on va les remonter un peu aujourd’hui histoire de les remettre en route et de voir si tout va bien. On a aussi une visite vétérinaire à effectuer avant le retour en France. Nous, du côté des cavaliers, on a aussi profité du début de la semaine pour passer des moments ensemble, marcher et faire des randos. Cela permet d’évacuer les toxines.
« Nous sommes arrivés en finale à égalité avec l’équipe anglaise »
Pouvez-vous revenir sur cette semaine de championnats en Irlande ?
Il y avait toutes les catégories, des U12 jusqu’à notre catégorie, les Open. C’est vrai que ça faisait un grand camp France, on était super bien installés. On était tous ensemble, avec une grande allée centrale entre les camping-cars où on a pu mettre des tables, des barnums pour pouvoir passer des moments ensemble.
Et du côté du championnat, qui évoluait avec un nouveau règlement cette année…
D’habitude, toutes les parties sont additionnées, depuis les sessions qualificatives jusqu’à la finale. Maintenant, ce n’est plus le nombre de points obtenu lors des sessions qualificatives qui comptait, mais la place à laquelle terminait l’équipe. Le vainqueur d’une session qualificative gagnait six points, la deuxième équipe cinq points, etc. On partait en finale avec ces points, ce qui resserrait l’écart de points. Nous sommes arrivés en finale à égalité avec l’équipe anglaise. C’était un peu la grosse équipe de ce championnat. Donc c’était une vraie finale, il n’y avait pas d’avance dans les points. On a fait deux fois deuxièmes et deux fois premiers tout comme eux.
« Mon cheval Enzo est donc le premier champion d’Europe sans mors »
Pour la première fois également, la monte sans mors est autorisée sur les compétitions internationales IMGA. C’est encore en phase de test. Mais mon cheval Enzo est donc le premier champion d’Europe sans mors de la discipline. En Open, on était trois à monter comme cela avec deux chevaux Suédois, qui ont fini troisièmes. Au total, on devait être quatre sur l’ensemble du championnat, avec un autre Français en U18.
Comment s’est déroulée la finale, où vous terminez avec treize points d’avance ?
Il y a douze jeux par partie de finale, et deux parties. La première partie de finale était assez serrée. On a terminé avec cinq points d’avance. On a vraiment fait un gros jeu avec l’équipe anglaise, c’était régulier et très serré. Un coup ils gagnaient, un coup on gagnait. C’est en deuxième partie que ça s’est un peu plus décroché, parce qu’ils ont fait quelques petites erreurs. Comme ils ont attaqué la finale avec un peu de retard, ils se sont peut-être mis un peu plus en danger et ont commis des erreurs qui nous ont profité. De notre côté, on a su garder notre régularité.
« On essaye de créer un groupe »
Quel est le point fort de nos équipes de France, toujours sur les podiums ?
C’est la troisième année qu’on joue tous ensemble, à un ou deux joueurs près. On essaye de créer un groupe. De plus, chaque équipe de France se transforme en supporter lorsque les autres équipes jouent. On se pousse les uns les autres.
Source : chevalmag.com