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Les Américains ont débarqué à La Baule

L’Américain Kent Farrington a remporté ce dimanche 9 juin 2024 le Rolex Grand Prix Ville de La Baule en devançant son compatriote Karl Cook. Le Belge Grégory Wathelet complète le podium.

Les cavaliers américains ont leur D Day à La Baule. C’est le 9 juin. Les représentants de la bannière étoilée, qui avaient fait une Coupe des Nations en demi-teinte vendredi, ont réalisé, hier sur la piste du stade équestre François-André, une véritable OPA sur le Rolex Grand Prix Ville de La Baule, deuxième saga du Rolex Séries.
À l’issue de la reconnaissance, une poignée de minutes avant que le premier cavalier ne s’élance devant des tribunes bondées comme jamais, Pierre Durand nous confiait « toutes les difficultés qu’il y a dans ce parcours avec pas moins de 17 efforts ».

Kent Farrington : « Je me sens prêt à aller aux JO et, si j’y vais, ce ne sera pas en touriste »

Le champion olympique de Séoul avait, comme toujours, vu juste, et le parcours concocté par Grégory Bodo s’avéra particulièrement sélectif. Suffisamment en tout cas pour que seulement onze couples se hissent en barrage. Le public baulois aurait aimé que la France soit mieux représentée mais seul Kevin Staut et Visconti du Telman ont su faire vibrer le cœur des supporters bleus.

Mais en ce début juin, il était écrit que La Baule se parerait quand même de bleu-blanc-rouge. Les couleurs des USA qui ont réussi un fantastique doublé à l’issue d’un non moins fantastique barrage.
« C’est génial de gagner à La Baule dans une telle ambiance », souriait Kent Farrington en descendant de ce podium où il avait copieusement arrosé de champagne Karl Cook et Grégory Wathelet. Évidemment, on a interrogé le champion du jour sur ses ambitions olympiques et la réponse ne nous a guère surpris.
« Je ne sais pas si je serai choisi pour représenter mon pays aux JO mais, moi, je me sens prêt à y aller et, si j’y vais, ce ne sera pas en touriste ».

En attendant les futures échéances, « il me semble qu’il y a un truc dans quelques semaines du côté de Versailles », Grégory Wathelet trouve à son goût cette troisième place sur le podium.
« Le barrage ne me convenait pas et ne correspondait à mon cheval », avouait le cavalier belge qui, beau joueur, admettait : « Je ne pouvais pas aller chercher les deux Américains ».

Source : ouest-france.fr