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« Refermer le livre » : la famille de Thaïs Méheust retire Chaman Dumontceau à Stéphane Landois

Médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Paris 2024, Stéphane Landois ne montera plus Chaman Dumontceau. La famille de Thaïs Méheust, jeune cavalière décédée lors d’une chute en 2019 avec Chaman Dumontceau, a pris la décision de vendre le cheval en Angleterre.

La belle histoire des Jeux olympiques de Paris 2024 a pris fin. L’été dernier, Stéphane Landois est devenu vice-champion olympique du concours complet par équipes en chevauchant Chaman Dumontceau, le cheval que montait Thaïs Méheust, jeune cavalière décédée en 2019 après une chute sur le parcours d’un cross. Une médaille et une histoire qui avait ému la France entière mais qui est beaucoup moins rose au moment de lancer l’année 2025.

Stéphane Landois perd « un véritable ami »

En effet, la famille de Thaïs Méheust a annoncé sur ses réseaux sociaux que Stéphane Landois ne serait plus le cavalier de Chaman Dumontceau. Dans un message, les proches de la cavalière décédée ont expliqué ressentir « la nécessite de refermer ce livre à la fois si douloureux, si fort, si extraordinaire et si paradoxal ».

Dans un monde de l’équitation où les coûts sont exorbitants, la famille de Thaïs a préféré vendre le cheval en Angleterre, sans oublier d’avoir une pensée pour Stéphane Landois.

« Stéphane a été un cavalier exceptionnel, professionnel et respectueux. Il est entré dans la lumière en faisant briller toujours plus fort l’étoile de Thaïs. Nous lui en serons éternellement reconnaissants » a écrit la famille. De son côté, le cavalier français, très ému, a lui aussi posté un message sur ses réseaux sociaux. « C’est le cœur très lourd que je vous annonce que je ne serai malheureusement plus le cavalier de Chaman. Malgré mon désir infini de garder Chaman auprès de moi, même pour une simple retraite, je n’ai ni le temps, ni l’opportunité de le faire. »

Et ce n’est pas un simple cheval que Stéphane Landois explique perdre. « C’est un véritable ami que j’ai perdu aujourd’hui, bien plus qu’une simple perte sportive. La douleur est immense. » Pas la fin de l’histoire espérée par le cavalier, sans aucun doute.

Source : ouest-france.fr